L’interrogative
directe, indirecte |
1-Généralités
Dans la langue française, il existe deux manières de poser
une question :
-
de
façon directe (Comment
allez-vous ?)
-
de
façon indirecte (Je me demande
comment vous allez.)
La première sera nommée : proposition interrogative
directe.
La seconde : proposition interrogative indirecte.
Au brevet, la difficulté
consiste à passer de l’une à l’autre.
2- Remarques
Dans la proposition interrogative directe (Comment allez-vous ?), je constate que :
-
Le
sujet est inversé (Vous)
-
Il
y a un point d’interrogation à la
fin de la phrase (?)
Alors que dans la proposition interrogative indirecte :
-
Il
y a (dans la proposition principale (je me demande) :un verbe
introducteur *.
-
Le
sujet n’est plus inversé (Vous allez)
-
Et
il y a un point (.) à la fin de la phrase.
(et non un point
d’interrogation, ce qui est une grosse faute).
Je me demande comment vous allez .
Nota *. : Ce verbe introducteur peut être : je me demande,
j’aimerais savoir, j’ai oublié, je ne comprends pas etc.
3-Approfondissements
a- Notez également que la proposition interrogative
indirecte devient une subordonnée,
puisqu’elle dépend d’une principale (je me demande) et que sa fonction est :Complément d’objet direct du verbe de la principale.
(Dis-moi
si tu viens) è réponse = Oui ou non
c- On
appellera interrogation partielle
l’interrogative demandant une autre réponse que oui ou non : (J’aimerais
savoir quand vous partez.)
4- Application
A- Transformez
ces interrogatives directes en interrogatives indirectes :
1-Quelle heure est-il ? 2- Où allez-vous ? 3- Aimes-tu ce film ? 4- Où ai-je mis mon parapluie ? 5- Sommes-nous sur le bon chemin ? 6- A quelle heure part le prochain train ? 7- Que désires-tu pour ton anniversaire ? 8- Quel est l’auteur du roman « Une vie » ? 9- Qui a bien pu téléphoner pendant mon absence ? 10- Comment vas-tu ?
B- Transformez
ces interrogatives indirectes en interrogatives directes :
1- Je
ne comprends pas ce que vous désirez. 2-Je me demande où j’ai bien pu attraper
cette grippe. 3-On ignore quel est l’origine de ce mot. 4- Je ne vois pas qui a
bien pu m’écrire. 5- J’ai oublié qui a gagné le match.
C- Remplacez la subordonnée interrogative par
un groupe nominal (= qui comporte un nom):
1-Ignorez-vous
comment s’appelle cet arbre ? (= le nom de cet arbre ?) 2- Vous
indiquerez combien vous pesez. 3-Vérifiez si vos calculs sont exacts. 4- Je ne
sais pas quand je reviendrai. 5- As-tu déjà vu un oiseau voler ?
D- Séparez les subordonnées interrogatives des
subordonnées relatives):
1-J’ai
rencontré un ami qui m’a parlé de toi 2- Je me demande qui je dois croire. 3-Un
animal qui se nourrit de tout est omnivore 4-L’orage qui éclata est loin. 5-Je
me demande qui pourrait te renseigner. Qui vivra verra.
Les
fonctions de l’ADJECTIF QUALIFICATIF |
1-Généralités
Dans la langue française, il existe deux sortes de
mots :
- Les mots variables*
(Articles, déterminants noms, adjectifs, verbes, pronoms)
- Les mots invariables
(Prépositions, adverbes, conjonctions, onomatopées.)
Nota *. : Attention aux exceptions.
Au brevet, la difficulté consiste à retrouver(voire ne pas
oublier) ces fonctions.
2- Approfondissement
L’adjectif qualificatif est un mot (variable* donc)
qui s’accorde en genre et en nombre avec le Nom auquel il se rapporte :
De belles pommes ; une chanson
rythmée ; un gentil garçon etc.
ATTENTION : article ( ou déterminant) + NOM
commun + Adjectif qualificatif =
GROUPE NOMINAL
Une
belle voiture ; un cheval blanc ; des merles siffleurs ; des
autruches folles : sont des groupes nominaux (= avec un NOM).
1- Un
Adjectif Qualificatif situé juste à côté de son nom (devant
ou derrière) est dit :
EPITHETE **du nom auquel il se rapporte : une belle voiture ; un cheval
blanc …
Nota **. : Attention épithète est un mot féminin. On dit « une
épithète ».
2- Un adjectif qualificatif séparé de son nom par
une VIRGULE est dit :
EPITHETE **DETACHEE du nom auquel il se rapporte :une voiture, belle, rapide, roule.
Attention, vous pouvez également dire : « apposé » ou « mis en apposition ».
« épithète
détachée » est plus judicieux.
3- un adjectif
qualificatif séparé de son nom par
l’auxiliaire ÊTRE ou un verbe d’ÉTAT *** est : ATTRIBUT du nom auquel
il se rapporte :
la voiture est belle et les chevaux
sont blancs (belle est attribut de voiture**** ; blancs est attribut de
chevaux****).
Nota *** : Un verbe d’état est un verbe que l’on peut, dans la phrase, remplacer par l’auxiliaire être. Les
plus connus sont : paraître,
sembler, devenir, rester, demeurer, avoir l’air, passer pour…
Le
cheval semble fougueux = (est fougueux, paraît fougueux, reste fougueux etc.).
Tous ces changements sont possibles.
ATTENTION : En général, les adjectifs
« attributs » sont ATTRIBUTS
DU SUJET****
Nota ****. : Il convient donc généralement
de dire « attribut du sujet ».
La
voiture est belle =belle est ATTRIBUT de SUJET voiture.
Il existe cependant
une QUATRIEME fonction spécifique à
l’adjectif qualificatif : l’attribut
du COD : Lorsque le Nom Commun auquel l’adjectif se rapporte est COD
(logique !).
Le soleil rend l’escalade difficile (difficile est ATTRIBUT
du COD escalade ; on peut dire en effet : l’escalade est difficile)
Attention, au Brevet, l’attribut du COD peut être demandé, et il n’est
pas facile à reconnaître.
En tout état de cause, ne JAMAIS DIRE : « COD du verbe être » car le verbe être n’a pas de COD ! ! !
3-Application
1-Donnez la fonction des adjectifs soulignés : Les enfants sages sont plus gentils.
2- Je trouve ce garçon timide. 3- Un discours long, ennuyeux, est souvent pire qu’un
silence pesant. 4- L’air marin, vif et frais me paraît préférable
à une atmosphère citadine.
2-Retrouvez dans ce petit texte, les
adjectifs qualificatifs. Donnez leur fonction : Mince, le visage buriné par le froid
mauvais, le vieil homme, pauvre et misérable, se retrouvait seul dans la nuit
froide. Un triste sourire illumina faiblement ses yeux apeurés, lorsqu’il
aperçut dans la main gantée du passant généreux, quelques pièces, brillantes et
prometteuses. Elles lui semblèrent miraculeuses.
3-Epithète, attribut du sujet ou
attribut du COD ? :1-J’imagine
ce paysage grandiose. 2- Imagine un peu ce paysage grandiose !
3- Ce paysage me semble grandiose, non ? 4-Sans argent, les hommes
sont-ils heureux ? 5-L’argent ne rend pas les hommes heureux.
6- Un
homme heureux n’a pas besoin d’argent. 7- Cette émission vous a -t- elle semblé
intéressante ? 8- Le public a trouvé cette émission intéressante. 9-Voilà une émission intéressante.
4-Sans regarder la leçon, peux-tu
donner les 4 fonctions de l’adjectif qualificatif, ainsi que des
exemples ?
5- Accorde : des jupes (bleu). Un couscous (royal).
Une réception (royal). Une orange (mûr). Une fillette (malin). Une réunion
(public). Une route (enneigé). Mes grands-parents (paternel). Des résultats
(sportif). Une (beau) journée. Une caverne (obscur).
Les
accords du participe passé |
1-Généralités
Dans la langue française, lorsqu’un verbe est conjugué avec
l’auxiliaire « être » ou « avoir » (même
sous-entendu) aussitôt, il se met à un MODE nommé
PARTICIPE PASSÉ, ce qui entraîne des ACCORDS spécifiques.
au brevet, la difficulté
consiste à respecter (parfois expliquer) ces accords.
2- Remarques
Le problème vient de ce que les accords avec
« être » et avec « avoir » ne fonctionnent pas de la même
manière. De plus, les verbes PRONOMINAUX(=employés avec un pronom personnel ; exemple : se laver, s’ennuyer)
ont des accords particuliers.
3- Approfondissements
A- les accords du participe
passé avec ÊTRE
Ex : les feuilles sont
tombées = les feuilles sont (jaunies, belles, grandes, rouges…) On voit bien que l’accord
est indispensable.
Nota *. :
Une fois le
participe passé employé avec « être » repéré **, on constate en effet
qu’il fonctionne comme un adjectif : il s’accorde comme lui…on peut même
dire qu’il est attribut du sujet. Qu’en pensez-vous ? Les fleurs sont coupées (=jolies, rouges)
Nota **: (ne plus confondre l’infinitif : Il va arriver avec le participe passé :il est arrivé). En fait, on peut uniquement les confondre au 1er
groupe (er / é)… Dans ce cas, il suffit de les remplacer (dans sa tête) par un verbe du 3ème groupe comme :
« mordre » ou « prendre »… Plus aucune confusion n’est
alors possible : il va mordre /
il est mordu ; il va prendre / il est pris (prendre permet également, à l’écrit, d’entendre le
féminin : elle est arrivée =
elle est prise => on entend le
féminin e).
Pensez
également que les prépositions à de par
pour sans sont toujours suivies de l’infinitif.
B- les accords du participe
passé avec AVOIR
1-Ex :J’ai mangé des
pommes => j’ai
mangé quoi ?… Ici, le COD
pommes est écrit derrière le participe passé « mangé »… On ne
fera donc pas l’accord J’ai mangé
(même si on connaît le COD..). Le mieux est de cacher sur sa feuille, avec le doigt, tout ce qui SUIT le participe
passé.
2-Ex : Les pommes, je
les ai mangées => Ici, à la question « QUOI ? », on répond une fois encore
« pommes » et, de toute évidence, elles sont placées, dans la phrase,
DEVANT mangées, donc ACCORD.
C- les accords du participe passé avec les verbes PRONOMINAUX
Le plus simple est de dire qu’ils s’emploient TOUJOURS avec l’AUXILIAIRE ÊTRE(jamais AVOIR) et
qu’ils s’accordent COMME avec
l’AUXILIAIRE AVOIR(donc
chercher le COD).
En
fait, le pronom personnel est la plupart du temps ce COD.
Ex : Elles se sont lavées (Se est ici, pronom
personnel réfléchi COD => Il est placé DEVANT le participe passé ; accord (voir B
avoir)
Ex :Elles se sont parlé(« A qui »
ont-elles parlé ? Réponse = « à SE » se = COI (et non COD)
=>Il n’y a pas de COD donc pas accord.
Ex :Elles se sont lavé
les mains
(« lavé quoi ? » Réponse = les mains (COD). Ce COD est placé
derrière ; donc pas d’accord) (dans cet exemple « Se » est
COI : « A qui » ont-elles lavé les mains = « à
elles »)
Ex :Les mains, elles se
les sont lavées( cette fois, le COD « mains » est placé DEVANT le participe
passé, donc accord (voir B avoir)
Le « «se » est le plus souvent COD parfois COI (rarement attribut); en tenir compte pour l’accord.
a- Complétez les … : 1- Nous sommes bien arriv..
2- Nous allons arriv.. 3- Avez-vous bien mang.. ? 4- Quels exercices as-tu
termin.. ? 5- Elle a réussi.. ses confitures. 5- Et ses confitures ?
Les a-t-elle réussi… 6- Les fruits ont gel.. sur l’arbre 7- Tu leur a parl…?
b- Complétez et soulignez les
COD (si présents) :1- Elle a plant… des fleurs. 2- Il a retrouv.. les clés qu’il avait
perd…3-Vous avez réussi… cette compétition 4-Quelles belles voitures nous avons
vu… 5- Il nous a accompagn… 6- Où as-tu trouv.. cette robe ?
c- er ou é ?
Complétez : 1- J’ai song.. à me mari.., mais comme je n’ai pas encore trouv.. de
fiancée, je dois patient.. 2- Avez-vous pens.. à achet.. ce que je vous ai
demand.. ? 3- J’ai bien observ.. les voitures gar.. ; elles sont
toutes mal rang.. et bonnes à verbalis..
d- Accordez ce verbes
pronominaux : 1-Elles se sont lav… 2-Elles se sont lav.. les dents 3-Nous nous
sommes perd.. 4- Elles se sont adress.. des injures 5- Elles se sont adress..
en face. 6- Ce sont carrément des
injures qu’elles se sont adress.. 7- Ma sœur s’est cass.. un bras. 8- Hé toi,
la voisine, tu t’es vu.. quand t’as bu ? 9-La carte qu’elles se sont
envoy.. est très belle.
Les
différents modes |
1- Généralités
Les verbes de la langue française disposent de différentes
manière pour exprimer les actions , les faits, (selon qu’ils sont réels,
supposés, commandés) : ce sont les MODES.
AU
Brevet, IL NE FAUT PAS les CONFONDRE.
2- Remarques
Il
existe 7 modes répartis en deux catégories :
4 MODES PERSONNELS(variables
en fonction des personnes : je, tu , il, nous, vous,
ils *)
-
L’indicatif
(le mode du réel) : Je sais que tu viens (c’est sûr)
-
Le
subjonctif(le
mode du supposé) : Je veux que
tu viennes (ce n’est pas dit qu’il le fera)
-
Le
conditionnel (le
mode de la condition, de l’hypothèse) Je
voudrais que tu viennes (éventuellement, si tu peux)
-
L’impératif
(le mode de l’ordre) : viens vite. (Attention, ce mode
ne se conjugue qu’aux 3 personnes*)
3 MODES IMPERSONNELS
(ne variant pas en fonction des personnes)
-
L’infinitif.
-
Les
participe PRÉSENT et participe PASSÉ
-
Le
gérondif
3-Approfondissements 4 MODES PERSONNELS
-
4
simples : (présent,
imparfait, futur, passé SIMPLE)
-
4
composés* (passé
COMPOSÉ, imparfait, futur, plus que parfait, passé antérieur)
Nota *. : Le verbe conjugué aux temps composés ? : c’est
facile ! On prend le présent, imparfait, futur ou passé simple des
auxiliaires « être » ou « avoir » que l’on rajoute au
PARTICIPE PASSE de ce verbe. Plus que
parfait de « danser » ? => j’avais dansé.
-
2
simples : (présent,
imparfait***)
-
2
composés (passé,
plus que parfait)
Nota ** : Le subjonctif exprime un désir, un
souhait, un ordre ,un doute, un regret, une supposition.
Un bon moyen pour se souvenir du
subjonctif : dire (dans sa tête) : il faut que => venir = il faut que je vienne.
Nota ***. : Le subjonctif imparfait n’est presque plus employé. On
risque simplement de le retrouver dans la dictée de Brevet. Il faut se souvenir
qu’à la troisième personne du singulier, il y a un ^ => il fallait qu’il vînt ;
il fallait qu’il chantât (que nous
vinssions, et chantassions). C’est d’ailleurs ce ^ qui fait la différence entre
le subjonctif imparfait et le passé
simple de l’indicatif (vînt / vint).
- 1 simple : (présent)
Nota* A la première personne des verbes du 1er groupe, notez le S qui le différencie du futur (je ferais / je ferai) Le passé 1ère forme = j’aurais ou je serais + participe passé … Passé 2ème forme (rare) = j’eusse ou je fusse + participe passé).
- 1 simple : (présent)
Nota N’oubliez
pas qu’à la première personne du singulier de l’impératif présent, au 1er
groupe, il n’y a pas de S : chante !
3 MODES IMPERSONNELS
Nota Aller est une exception N’oubliez pas les
accords et souvenez-vous qu’aucun verbe du 3ème groupe n’a son papa
en UT.
Les
différents « QUE »
|
1- Généralités
Dans la langue française, des mots de nature grammaticale
différente peuvent s’écrire de la même manière (ce sont des homonymes). Exemple : « ferme » peut
être Nom Commun :
(une ferme) Verbe :
(je ferme)
Adjectif qualificatif : (un fruit ferme) Adverbe : (tenir ferme).
C’est notamment le cas pour QUE ET AU
Brevet, IL NE FAUT PAS les CONFONDRE.
2- Remarques
En fait, il existe 4 QUE (ou QU’).
-
CONJONCTION de SUBORDINATION
-
PRONOM RELATIF
-
PRONOM INTERROGATIF (ou EXCLAMATIF)
-
adverbe.
3-Approfondissements
Nota *. : Attention au nom commun « piège » qui peut parfois
être rajouté (mais que l’on peut enlever car superflu) :
Je pense, mon cher ami, que vous avez compris (« mon cher ami » n’est pas antécédent et QUE est bien une CONJONCTION…)
b- Il suit très souvent un verbe.
a-
On
le reconnaît car il a toujours un antécédent
(un mot (nom ou autre)placé devant lui,
dont il dépend)
b-
On
peut remplacer ce QUE par le mot antécédent.
Exemple : la leçon que
j’apprends (que = la leçon =>
j’apprends la leçon).
c- On ne le trouve jamais en début de phrase. (il commence toujours la 2ème : la subordonnée relative).
d- La subordonnée qu’il entraîne est toujours Complément de l’antécédent (qu’il convient de citer ; dans
cet exemple,« que j’apprends » est :complément de l’antécédent « leçon »)
« « « « «Ne confondez pas « QUE» «pronom relatif et « QUE» « »conjonction de subordination.
Nota **. : Attention il y a deux manières
d’interroger ; de façon directe (Que
faites-vous ?) Attention : On trouve parfois
« qu’est ce que ». Ou de façon indirecte
(je me demande ce que vous faites) Voir leçon sur les subordonnées
interrogatives.
1-
a-
On reconnaît le pronom interrogatif direct
car il est toujours en début de phrase.
b- Il entraîne une subordonnée interrogative directe,
toujours terminée par un ?
c- Il …pose une question ( ceci semble ridicule, mais réfléchissez bien à ce point
important…)
2- a- On reconnaît le pronom interrogatif indirect car il est précédé d’un verbe introducteur (je me demande, je voudrais savoir,
dites-moi) et
également (presque
toujours) du
pronom démonstratif CE. Exemples : Je
voudrais savoir ce que vous pensez. / Dites-moi que penser.
c- Il …pose une question ( ceci semble ridicule, mais réfléchissez bien à ce point
important…)
3.2- PRONOM EXCLAMATIF Exemple : Que
c’est beau !
Facile à reconnaître…
4- Adverbe Exemple : Il ne pèse que 58 kilos
Fonctionnant
comme les adverbes de négation :
ne.. pas ne .. plus, ne ..jamais, ne..
guère, ne.. trop, ne…point
4-Approfondissements
Quelle est la nature de chaque
QUE ? (pièges ! !) 1- Quoi que tu fasses, je pense à toi. 2- Est-ce à toi le
journal que voici ? 3- Au fait, que fais-tu ce soir ? 4-Je vois que
tu as fini de déjeuner. 5- Que tu fasses de la danse, je trouve cela sympa. 6-
La falaise que tu vois ne mesure que 56 mètres. 7- Qu’allait-il faire dans
cette galère ? 8- Il faut que je me lève. 9- Qu’il pleuve ou vente, je
sors.(=Bien qu’il pleuve ou vente, je sors). 10- Je dis au facteur que mon
courrier est timbré. 11- Qu’est ce que c’est ? 12- Je ne sais que penser.
Subordonnées
relatives et conjonctives |
1-Généralités
Dans la langue française, chaque fois qu’une phrase est
reliée à une autre phrase, on dit qu’il y a :- une principale et une
subordonnée. Voir la leçon sur les propositions
2- Remarques
Il convient de retenir (voire d’apprendre par cœur) ce qui suit :
- Une subordonnée relative
commence par un PRONOM RELATIF
- Une subordonnée conjonctive,
par une CONJONCTION de SUBORDINATION
Le meilleur moyen pour « retrouver » les subordonnées, est d’apprendre la liste des
A- pronoms relatifs : QUI
QUE QUOI DONT
OÙ (on
les appelle les pronoms relatifs simples)
LEQUEL LAQUELLE LESQUELS LESQUELLES
DUQUEL de LAQUELLE DESQUELS DESQUELLES
AUQUEL à LAQUELLE AUXQUELS AUXQUELLES (appelés composés *..logique)
Nota *. : Attention, ces pronoms relatifs composés s’accordent avec le
nom dont ils dépendent : les filles auxquelles je parle…
Attention à Antécédent , ce mot s’écrit
avec 1 A et 3 E.
J’entends
un bruit qui m’inquiète beaucoup
(qui m’inquiète beaucoup = subordonnée relative, complément de l’antécédent
« bruit »)
J’apprécie
le spectacle, auquel j’assiste (
auquel j’assiste, subordonnée Relative, complément de l’antécédent
« spectacle ») etc.
Nota **. : Attention, l’antécédent n’est pas obligatoirement un nom ; ce peut être un pronom ,un verbe, un
adjectif qualificatif…
Exemples :
celui que je vois parler est puni. Manger, dont on dit que c’est agréable,
fait grossir. Heureux qui voyage…
B- conjonctions de subordination :
SI QUAND COMME LORSQUE AU MOMENT OÙ PUISQUE C’EST POURQUOI …
ET tous
les mots composés avec QUE (les mots composés sont appelés :
locutions conjonctives) :
ALORS QUE SANS QUE BIEN QUE PENDANT QUE VU QUE TANDIS QUE POUR QUE…
Toutes
ces conjonctions ou locutions entraînent une SUBORDONNEE CONJONCTIVE et, contrairement à la subordonnée relative, leur FONCTION n’est pas toujours la
même.(les plus
fréquentes sont) : TEMPS (Quand, alors que, pendant que, tandis
que, comme, au moment où) Cause (parce que, puisque, comme) BUT(pour que) CONDITION (si)
CONSEQUENCE (c’est pourquoi, par conséquent) OPPOSITION (alors que, pendant que) COD(que)
(qu’on appelle subordonnée conjonctive
objet : je pense que vous comprenez = que vous comprenez =sub
conj objet)
Ne pas confondre QUE pronom relatif et QUE conjonction de subordination
QUE
pronom relatif a un antécédent / QUE conjonction de subordination n’en a
pas :
Je
préfère que vous partiez = que vous
partiez, subordonnée conjonctive objet
La foule que
j’aperçois se disperse = que j’aperçois, subordonnée relative, complément
de l’antécédent foule.
Voir la
leçon spécifique sur les différents natures grammaticales de « QUE »
3- Application
a- Subordonnée
relative ou conjonctive ?(Donnez leur fonction) : 1- Il faut que nous soyons à l’heure 2-
J’ai rencontré un homme que tu connais. 3-Je pense, oh mon ami, que tu te
trompes. 4- Bien que nous soyons nombreux, je ne suis pas rassuré. 4- Le film
dont nous parlons a eu beaucoup de succès. 5- La professeur à laquelle je fais
allusion, habite à Paris. 6- Je m’arrête de courir, parce que je suis épuisé.
7- Il neige trop, par conséquent nous dormirons dans l’abri que je vois là-bas.
b- Complétez
en indiquant s’il s’agit d’une relative ou d’une conjonctive (donnez les
fonctions) : 1-
……. …. tu refuseras de manger ta soupe, tu ne te lèveras pas ! 2- Vous
guérirez …. vous prenez vos médicaments. 3- La station de ski….. …… je me rends
souvent, est très jolie. 4- J’ai glissé ….. il pleut. 5- Il pleut ….. j’ai
glissé. 6- Elle m’a prêté un roman …. me
plaît beaucoup. 7- Celui ….. vous parlez n’a-t-il pas une grosse moustache ?
Cause
/ conséquence |
1- Généralités
Au brevet des collèges, une question de grammaire est
souvent posée : retrouver dans le texte une subordonnée conjonctive de cause ou une subordonnée conjonctive de
conséquence. Ces deux propositions
étant les « opposées »
l’une de l’autre, il est fréquent que l’on demande d’inverser les rapports.
Cette leçon étant un peu particulière, nous nous bornerons
à :
indiquer
comment retrouver et inverser les subordonnées
2-
Remarques
1-La CAUSE
a- Une subordonnée conjonctive commence TOUJOURS par une
conjonction de
subordination Voir leçon sur les subordonnées
Ne jamais, dans ce cas, faire commencer
une proposition exprimant la CAUSE par CAR…Car est une conjonction de coordination…qui
n’entraîne qu’une proposition coordonnée (pas une subordonnée) Beaucoup d’élèves l’oublient et ont faux à cette question.
Seules PARCE QUE et PUISQUE entraînent une SUBORDONNÉE DE CAUSE
è Je glisse CAR il
pleut = FAUX….. Je glisse PARCE QU’il pleut = JUSTE (puisqu’il pleut)
b-
Une subordonnée conjonctive de cause ne commence jamais par une PREPOSITION**
Une préposition n’entraîne qu’un groupe prépositionnel (pas
une subordonnée)
è Je glisse à cause de la pluie = FAUX….
Je glisse PARCE QU’il pleut = JUSTE
Nota ** : Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, il est grand
temps de se souvenir que les principales prépositions sont : à de par pour sans (toujours suivies
d’un verbe à l’INFINITIF) dans vers chez sur….Un groupe de mots terminé par à ou de est appelé LOCUTION PREPOSITIVE (à cause de, à partir de , quant à, jusqu’à..) Ces
prépositions entraînent des COMPLEMENTS
CIRCONSTANCIELS) è je glisse à cause de la pluie : à
cause de la pluie = CC de CAUSE (pas
« subordonnée »).
c- Une subordonnée conjonctive de cause
se trouvera indifféremment en première ou deuxième proposition ; l’autre
étant, bien sûr : la proposition PRINCIPALE :
è Je glisse parce qu’il pleut / Parce qu’il pleut je glisse.
2-La CONSEQUENCE
a- Une subordonnée conjonctive commence TOUJOURS par une
conjonction de
subordination Voir leçon sur les subordonnées et apparaît toujours APRES la PRINCIPALE.
b- Une subordonnée conjonctive de conséquence pourra être
introduite par les conjonctions :- TELLEMENT…QUE (il a tellement maigri, qu’on
ne le reconnaît plus) (si … que)
- SI BIEN QUE DE FAÇON QUE DE SORTE QUE AU POINT QUE
( La chaleur
était torride, au point que chacun
souffrait horriblement)
- TANT.. QUE C’EST POURQUOI PAR CONSEQUENT etc.
( il pleuvant
tant, que la route était inondée)
Un bon moyen pour repérer la Subordonnée conjonctive de
CONSEQUENCE : remplacer (dans sa tête)
la conjonction de début de phrase par « par conséquent »…Cela
fonctionne à tous les coups. Essayez avec les exemples ci-dessus (et ci-dessous..)
3-Application
a- Cause ou conséquence ?(transformez) : 1-Il est si fatigué qu’il s’est couché
tôt. 2- Puisque tu es fatigué, va te coucher 3- J’ai gagné au loto, si bien que
je suis millionnaire. 4 J’ai gagné au loto, par conséquent, je suis
millionnaire. 5- Puisque j’ai gagné au loto, je suis millionnaire. 6- Tu dois
refaire tes devoirs, parce que tu t’es trompé. 7- J’ai raté mon virage, si bien
que je suis allé dans le fossé.
b- Reliez pour obtenir une cause et inversez pour une conséquence :1- Il fait trop chaud ; ne restons pas au soleil. 2- Il fait sombre ; on se croirait en plein hiver. 3- Cette recette est compliquée ; je ne risque pas de la faire. 4- C’est drôle ; je ris.
La
valeur des temps |
1-Généralités
Dans l’absolu, il existe TROIS manières pour exprimer le
TEMPS :
Passé
présent
futur => |
En
fait, la langue française donne à ses conjugaisons des VALEURS spécifiques qui
permettent de multiplier les situations dans le temps.
Au brevet, la difficulté
consiste à retrouver la valeur des temps* employés.
Nota *. : Attention ; cette question de la « valeur des
temps » est très fréquente au BREVET des COLLEGES, où il est également souvent
demandé de « trouver le temps » du verbe considéré. C’est donc une
leçon IMPORTANTE, d’autant qu’au lycée,
la « temporalité » (= l’étude approfondie des aspects) est
fondamentale pour bien comprendre les textes d’auteurs :
-
l’aspect
INCOHATIF (son commencement) (ex : commencer à, s’éveiller = début
d’action)
-
l’aspect
duratif (sa durée) (ex : être en train de ; continuer à = suite
d’action)
-
l’aspect
accompli (sa fin) (ex : venir de , finir de = fin d’action)
Les
temps des verbes (présent, passé composé etc..) servent ces trois aspects.
2- Remarques
Au BREVET, les temps générant des questions sont :
-
le
présent
} de l’indicatif
-
l’imparfait
La
différence entre le passé simple et l’imparfait est également en vigueur.
3-Approfondissements
A- La valeur du PRESENT
1-Le présent exprime une action qui se produit au moment où l’on parle, ponctuel :
J’entends
frapper à la porte (= maintenant) C’est
l’emploi le plus fréquent .
2-Le présent exprime une vérité durable, éternelle (toujours la même) :
Le
chien aboie ; l’eau bout à cent degrés. (aucune possibilité pour que cela
change)
3-Le
présent exprime une action qui se
répète, un fait habituel :
Je me
lève tous les jours à 7 heures.
4-Le
présent exprime une action passée ou
futur que l’on veut définir comme proche :
Je
reviens immédiatement ; Il vient juste de partir
B- La valeur de L’IMPARFAIT
1-L’imparfait exprime
une idée de durée dans le temps:
Il
roulait à vive allure (= on voit l’action durer). Il habitait rue du marronnier.
2-L’imparfait
exprime également une idée de
répétition, d’habitude :
Il se
levait tôt pour prendre le métro (= sous entendu « tous les jours »)
3-L’imparfait
exprime parfois une idée de mise en
relief dans le récit :
Le 8
mars, le général entrait triomphant dans la ville. (on aurait pu dire
« entra », mais l’imparfait donne un aspect plus vivant, qui dure)
C- La valeur du PASSE
SIMPLE
A l’inverse de l’imparfait, le passé simple exprime :
1- une
action dans le passé qui se produit une
seule fois, qui ne dure pas et qui est achevée : Le cheval prit son élan et bondit (Une
seule fois ; on s’intéresse à la succession des événements, pas à leur
durée)
2- une
action dans le passé exprimée dans le récit
:
L’avion
prit son envol et le pilote respira enfin. (l’auteur raconte les faits).
On dit que le passé simple est le temps
du récit.
(c’est le temps le plus employé dans les romans. Attention à sa conjugaison)
Pour
simplifier, pensez (sans en abuser)
que le Passé simple est remplacé par le passé composé : il arriva = il est
arrivé.
D- Pour mémoire, le FUTUR exprime 1-
les faits à venir(nous partirons demain)
2-un ordre (vous viendrez) 3- une affirmation atténuée (je vous
demanderai la permission de sortir)
4-Application
Le
complément d’Agent et la voix passive |
1- Généralités
La langue française possède trois
voix pour ses verbes :
-
La voix
active (Le chat dévore la
souris)
-
La voix passive (La souris est dévorée par le chat)
-
La voix pronominale (le chat se régale)
Dans la voix active, le sujet accomplit l’action (c’est le chat qui « décide » de
manger la souris).
Dans la voix passive, le sujet subit l’action (la souris n’y est pour rien, on ne lui a pas
demandé son avis).
Dans
la voix pronominale, le verbe s’accompagne du PRONOM PERSONNEL (dans l’exemple = SE)
Au brevet, la
difficulté consiste à passer de LA voix active à la voix passive (ou
l’inverse)
2- Remarques
A- Les points de repère (aléatoires) de
la voix active :
-
On trouve en général un Sujet et un COD*
- Le verbe est souvent employé à un temps simple
Nota *. : Un COD
n’est JAMAIS introduit par une PREPOSITION.
B- Les points de repère de la voix
passive :
-
On trouve un Sujet et un COMPLEMENT
D’AGENT **
-
L’auxiliaire ETRE apparaît (jamais AVOIR)
Nota **. : Un COMPLEMENT
D’AGENT commence toujours par le PREPOSITION PAR ou DE et rien
d’autre
3-Approfondissements
Au brevet Pour passer de la voix active à la
voix passive ; exemple avec cette
phrase :
a-
Enlever
(dans sa
tête !) tous
les groupes qui ne sont pas S V COD :
Sujet Verbe COD
b- Placer le COD en tête de phrase = les billets des voyageurs
c- Rajouter
l’auxiliaire ETRE au même temps que le verbe de l’actif (ici= l’imparfait)
=étaient vérifiés*
d- Placer le sujet en fin de phrase, en
rajoutant par **= par les
contrôleurs
Nota * : Attention aux accords du participe
passé.
Nota **. : On peut parfois rajouter DE à la place de PAR (exemple :la
ville est entourée de murailles =
par des murailles)
Cela donne :Les billets des
voyageurs étaient vérifiés par les contrôleurs et ensuite :
Dans le train, chaque
matin, les billets des voyageurs étaient rapidement vérifiés par les
contrôleurs.
Pour passer de la voix passive
à la voix active, faire l’inverse.
4-Applications
Transformez à l’actif ou au passif
selon le cas (respectez bien le temps des verbes) : 1-Un cycliste imprudent a renversé hier
mon petit frère à la sortie de l’école. 2-L’information a été donnée hier soir
à la radio par le journaliste. 3-La princesse fut transformée en grenouille par
la sorcière. 4-Le maire a célébré cinq mariages aujourd’hui. 5-Mon voisin a
acheté une voiture ce matin. 6- Isabelle préfère la mer à la montagne.
Les
propositions |
1-Généralités
Dans la langue française, chaque fois qu’un verbe est conjugué *, on dit qu’il y a une PHRASE
exemple :( toc toc ) Entrez ! (entrez
est une phrase).
Or, pour relier deux phrases entre elles, il faut OBLIGATOIREMENT « quelque chose » entre les deux. C’est
ce « quelque chose » qui pose problème au brevet.
Au brevet, la difficulté consiste à reconnaître la nature
des phrases .
Nota *. : Une phrase peut également exister sans
verbe. Exemple : Bonjour ! (« Bonjour » est une
phrase).
2- Remarques
Si une
phrase est seule, isolée, on dit
qu’elle est INDEPENDANTE.
Nota * : Si ces 2 phrases sont séparées par une VIRGULE, on dira qu’elles sont
indépendantes JUXTAPOSEES ( je
marche, il pleut)
3- Approfondissements
Nota *. : Une grosse erreur
consiste à dire « subordonnée » surtout pas ! ! On dit proposition coordonnée et c’est tout !
- une phrase commençant par un VERBE à l’INFINITIF :
Je pense partir
lundi. On dit
que : Partir lundi est une Proposition infinitive **
Nota **. : On peut remplacer la proposition infinitive par une
subordonnée conjonctive Je pense que je
partirai lundi.
- une phrase commençant par un VERBE au Gérondif :
Je pars en
fermant la porte. On
dit que : En fermant la porte est une proposition au Gérondif***
Nota ***. : On dira plutôt complément circonstanciel (ici CC de MANIERE).
- une phrase commençant par un VERBE au Participe
présent :
La pluie ayant
cessé, je me promène. On dit que : La pluie ayant cessé
est une Proposition Participiale****
Nota ****. : participe présent et gérondif se ressemblent. Pour ne pas
les confondre, noter la présence (presque) toujours du « en » au
gérondif. De plus, le gérondif a une valeur de verbe, alors que le participe
présent a une valeur d’adjectif.
Exemple :participe
présent = je rencontre Paul sortant (c’est Paul qui sort) / Gérondif = je
rencontre Paul en sortant (C’est moi qui sors)
- Une phrase commençant par un PRONOM RELATIF ou une CONJONCTION de SUBORDINATION mais :
Attention, toutes ces
propositions sont souvent équivalentes à des Compléments circonstanciels ;
elles ont donc une FONCTION (COD, COI, Cc cause, but, manière etc.)
4- Application
a- Donnez
la nature des propositions suivantes : 1-Il s’imagine avoir découvert un trésor 2- En partant de bonne heure, vous le
rattraperez 3-J’affirme être totalement
étranger à cette affaire. 4- Elle désire nous accompagner. 5- Le jour étant
près de se lever, il partit. 6- En comptant sur ses doigts, on peut vite
calculer. 7- Il est puni pour avoir triché. 8- Mon père l’ayant traitée de
folle, elle s’enfuit. 9- Il a promis de nous aider.
b-
Transformez les groupes soulignés en
subordonnées :
1- Il a promis de nous aider 2- Il faut rentrer le linge avant la tombée de la nuit. 3- j’ai
entendu le train siffler. 4-Le bruit des avions survolant la ville
est infernal. 5-Le feu passant au rouge, il courut pour traverser.
c- Donnez les fonctions des Subordonnées
soulignés(donnez également leur Nature) : 1- Siffler en travaillant,
est agréable. 2- Elle est punie pour avoir menti. 3- En arrivant,
il posa son manteau pour le faire sécher. 4- Il court à perdre
haleine. 5-La nuit tombant, il retourna chez lui.
Les
pronoms |
1- Généralités
Dans la langue française, il existe 7 catégories de pronoms*
Nota * : Pronom signifie « mis pour un nom ». Son rôle est
donc de REMPLACER le nom… pas de
l’accompagner ! Il est ridicule de confondre : le vélo, je le vois (le
= article ACCOMPAGNE le nom / le =pronom REMPLACE le nom vélo).
Au brevet des collèges, la
question sur les pronoms est quasi OBLIGATOIRE
2- Remarques
A- Les PRONOMS Personnels
: Voici la liste
complète en sachant qu’ils sont soit SUJET, COD, COI (ou COS), CC (si
accompagnés d’une préposition). Ne jamais les confondre avec les ARTICLES (le
la les l’ +nom) (voir Nota * ci-dessus)
je me
moi tu te toi il elle se soi lui le la
l’ nous vous ils elles eux les leur =jamais avec
« S » car LEUR est déjà le pluriel de « LUI »
ATTENTION :
« EN » et « Y » sont des pronoms personnels, alors
que « ON » est un pronom INDEFINI.
B- Les PRONOMS Démonstratifs :Ne pas les confondre avec
les déterminants démonstratifs (ce, cet
cette, ces)
Celui ceux Celle
celles |
- ci |
|
Celui
ceux Celle
celles |
- là |
|
Ceci ce
c’ Cela ça Ceux celles |
Une fois encore, retenez que le déterminant démonstratif
sera accompagné d’un nom commun… pas le pronom démonstratif |
« - ci » pour une chose proche / « là » pour une chose loin / « là-bas » pour une chose très loin.
C- Les PRONOMS Possessifs
: Ne jamais les confondre avec les
déterminants possessifs (mon, ton, son…)
Le
mien La
mienne Les
miens Les
miennes |
Le
tien La
tienne Les
tiens Les
tiennes |
Le
sien La
sienne Les
siens Les
siennes |
Le
nôtre La nôtre Le
vôtre La vôtre Les
nôtres Les
vôtres |
Le
leur La
leur Les
leurs |
Une fois encore, retenez que le déterminant possessif
sera accompagné d’un nom commun… pas le pronom possessif |
N’oubliez pas l ‘accent circonflexe sur les PRONOMS « nôtre(s) » et « vôtre(s) » ; accents ABSENTS sur les déterminants.
D- Les PRONOMS Indéfinis
: Ne pas les confondre avec
les déterminants indéfinis
(certain, nul, aucun etc. + nom )
1-INVARIABLES :
Autrui,
on, personne, plusieurs, quelque chose, rien quiconque, n’importe qui |
2-VARIABLES :
Aucun,
autre, certain, l’un, l’autre, nul, quelqu’un, tel, tout, tous … |
Une fois encore, retenez que le déterminant indéfini
sera accompagné d’un nom commun… pas le pronom indéfini |
Cette catégorie de PRONOMS est mal
connue. Attention à TOUT** (singulier) / TOUS (pluriel).
Nota ** : TOUT a 3 natures possibles : il peut être a- déterminant indéfini (avec un
nom : tout individu a le droit de ..) /
b- pronom indéfini : Je veux tout /
c- adverbe (on peut dans ce cas
le remplacer par « entièrement »,
et on peut l’enlever dans la phrase : Il a les cheveux tout blancs (=
entièrement blancs ; il a les cheveux…blancs)
Retenez une fois encore : Déterminant +
NOM , alors que le PRONOM est seul . Certaines personnes veulent tout :« certaines » =
déterminant indéf. / « tout »=Pronom indéf.
E- Les PRONOMS Relatifs
: voir leçons sur les différents «”que ” » ET SUR LES
Subordonnées RELATIVES
CONJONCTIVES» .»
F- Les PRONOMS Interrogatifs et exclamatifs : Ce sont les mêmes que les pronoms relatifs, mais
avec un sens interrogatifs (que
fais-tu ? Quelle heure est-il ?) ou exclamatifs (Quoi ! Vous pleurez ! Que c’est beau !)
Voir leçon sur les subordonnées interrogatives
Attention, les déterminants numéraux
ordinaux et cardinaux (trois pommes, le quatrième jour) sont considérés comme des pronoms
lorsqu’ils sont employés seuls, sans nom commun : cinq sont
venus ; le sixième a oublié.
Dernière
recommandation : Déterminant + NOM / PRONOM = SEUL …
3- Application
a- Donnez la nature exacte de
chaque pronom : 1-Coucou, je te vois ! 2- Que voulez-vous savoir ?
3-Celui-ci est bien moins cher que le mien. 4- Chacun est libre de faire ce
qu’il veut. 5- Nul n’est sensé ignorer la loi. 6- Vos enfants sont plus sage
que les nôtres.
b- Remplacez les… par un
pronom :
1- Quand …. aurez terminé, lisez… 2- Hier, ..
..’a prêté le livre … voici. 3-..’ai lavé mes cheveux. As-.. lavé
…….. ? 4- Ces fleurs sont plus jolies que
…. … …. voyons là-bas. 5- …. n’est plus agréable
que de .. retrouver chez …
c- Donnez les fonctions de
chaque pronom : 1- Elles se sont téléphoné. 2- Personne n’y est jamais venu. 3- Lequel
des deux veux-tu ? 4-Je m’adresse à vous qui êtes ici. 5- J’exprime
l’opinion de tous. 6- Ceci s’est produit chez lui. 7- Préférez-vous
celle-ci ? 8- Mes enfants ont mangé leur gâteau, celui-ci est pour les
vôtres. 9- Sans moi, tu ne le retrouveras pas.
10- Chez lui, on trouve tout.
d- Remplacez les déterminants
et leur nom par un pronom équivalent ? : 1-Ma voiture est plus rapide
que ta voiture.2- Cette écriture est plus lisible que cette écriture. 3-Vos
cris sont plus forts que ses cris. Une pie vole sur l’arbre ; sur cet
arbre, elle a son nid.
E Complétez à l’aide de pronoms indéfinis 1- Tu vois un poisson, toi ? Moi je n’en vois …….. 2- … ferait mieux de rentrer 3- ….est bon chez elle, y’a … à jeter (Brassens) 4- …… …. pensent que oui ; ……. pensent que non et moi je pense que oui et non (Molière).
COD /
coi / cos et autres fonctions |
1-Généralités
Dans la langue française, chaque mot possède une NATURE
grammaticale propre (article,
adjectif, nom commun préposition etc.) Lorsqu’on fait des phrases, on associe les mots ensemble.
On fait des groupes…Ces groupes constituent les FONCTIONS grammaticales.
Au brevet, la difficulté consiste à retrouver la fonction
de ces groupes.
2- Remarques Au brevet, si c’est « trop »
facile : … C’est un piège ! ! !
Jamais on ne demandera de retrouver un
SUJET…sauf si ce sujet est INVERSÉ
Dans les prés chantent les cigales =
cigales : SUJET inversé du verbe « chanter »* (… et non
COD !)
Nota *. : Ne
JAMAIS OUBLIER d’indiquer de quel verbe dépend le groupe : Ici :
Sujet DU VERBE « chanter »
3- Approfondissements
A- Le SUJET voir
ci-dessus ( Peu
de choses à dire ; parfois un VERBE sera sujet : manger est
agréable)
B- Le COD
1-On le
rencontre surtout avec les PRONOMS PERSONNELS : je le vois et je l’entends.
8 élèves sur 10 ne
savent pas répondre à cette question et de plus, Ils prennent tous
« LE » et « L’ » pour des articles… c’est
désespérant ! !
Ici, LE et L’ sont des pronoms personnels, COD des verbes voir et entendre. (merci
de vous en souvenir…)
2-Le COD en rapport avec le complément d’agent Voir
leçon sur le passif
C- Le COI 1-On le rencontre surtout avec les PRONOMS PERSONNELS :nous lui parlons et il nous répond. Pensez- bien : COI + COD = COS : Je lui donne une pomme(lui = co second même si placé avant)
2-Avec un groupe nominal (= formé autour d’un nom) un COI est introduit par « à » ou
« de »
(« d’ ») et c’est
tout Aucune autre
préposition n’introduit de COI
exemples = J’explique
la leçon à chacun (la leçon =COD de expliquer ; à chacun = COS de
expliquer)
Le
quartier est privé d’électricité (d’électricité = COI de est privé)
D- Les CC faciles Bien poser la question au verbe conjugué et
réfléchir pour les CC de Lieu, Temps, Manière *, Moyen * (Man = manière / Moy = Moyen ; ne jamais écrire CCM)
Nota *: différence
MAN, MOY ?= on peut prendre le
Moyen en main. Pépé
marche lentement (Man) et avec un canne (Moy)
A-
Les CC compliqués Voir leçon sur les subordonnées
Bien poser la question au verbe
conjugué et réfléchir.
a- CC de CAUSE( En raison de, à cause de, par, pour, à) Pour vérifier,
remplacer dans sa tête la préposition
ou le groupe prépositionnel introducteur
par : « à cause de »: Il
a été condamné pour excès de vitesse (= CC de cause de a été
condamné / En raison de l’orage, le village est isolé (=CC de cause
de est isolé etc.)
b- CC de CONSEQUENCE( à, pour, de manière à ) Pour vérifier,
remplacer dans sa tête la préposition
ou le groupe prépositionnel
introducteur par : « c’est pourquoi »: Il gèle à pierre fendre(= CC de conséquence de
il gèle.)
c-
CC de CONDITION( En cas
de, sous réserve de, avec, sans en, à ..
) : Sans micro vous ne serez entendu(= CC de condition
de serez entendu)
d-
CC d’OPPOSITION( au
lieu de, malgré, en dépit de, sauf, pour , à part..) Au lieu de travailler, tu
dors(= CC d’opposition de dormir.)
e-
CC de BUT( Afin
de, pour , en vue de..)
Pour vérifier, remplacer dans sa tête la préposition
ou le groupe prépositionnel
introducteur par : « dans le but de » Je travaille afin de voyager(= CC
de But de travailler.)
Ne pas oublier l’attribut employé avec être ou les verbes d’état (voir
l’adjectif qual)
4-Application
Donnez les fonctions de tous les
groupes fonctionnels : 1-
Souvent, arrivent des quatre coins du monde, de jolis navires étrangers. 2-
Pour une journée de printemps, il fait bien froid ! 3- A cause de la
pluie, le cinéma est fermé. 4- Malgré sa timidité, il s’en sort bien. 5-Il a les
yeux rouges d’avoir trop pleuré. 6-Sa mère lui a laissé une pomme pour faire
quatre heures. 7-Ouvre les fenêtres afin d’aérer un peu.8- Je te demande une
minute d’attention. 9- Parlez sans crainte. 10- Hier soir, j’ai oublié de
venir. 11- Il rit aux larmes. 12-Je te promets d’écrire régulièrement. 13- A
Paris, au mois d’Août, les étrangers visitent sans but précis. J’ai ouvert
cette lettre par erreur.
Métaphore,
métonymie et autres figures de style |
1-Généralités
La langue française, possède de nombreux moyens pour
« bien dire » les choses, pour exprimer des idées fortes. Tous ces
procédés, toutes ces « figures de style » que vous retrouverez au lycée se nomment la :
Rhétorique
Attention, certaines figures de
style sont très demandées au brevet.
2- Remarques
Les
plus courantes au brevet des collèges sont :la métaphore, la métonymie et la comparaison, mais il est bon de
connaître les plus importantes.
3-Approfondissements
A-
au brevet des collèges
1-La métaphore : Procédé par lequel on attribue à un mot
la signification d’un autre (Une comparaison abrégée, sans
« comme » ; ) :le grand troupeau du ciel = les nuages
/ les bras d’un fauteuil / les racines du mal / les dents d’un peigne..)
2-La métonymie : Procédé par lequel on désigne le tout
par une partie. On donne à un mot un sens qu’il n’a pas mais qui lui est
apparenté : boire une bouteille (on boit ce qui
est dedans.. pas la bouteille) / la
ville dort (les habitants dorment, pas la ville) / chercher un toit (une
maison) aller au café (où l’on vend du café) etc.
3-La comparaison *: Procédé par lequel on rapproche un fait
d’un autre fait pour indiquer leur ressemblance (ou leur différence) : Léger comme une plume / Il s’habille comme un indien.
Nota *: au
brevet, la comparaison à retrouver commence toujours par « comme ».
N’oubliez pas cependant qu’elle peut commencer autrement (tel père, tel fils / Il s’habille à la
manière d’un indien etc.)
B-
autres figures de style importantes
1. L’allégorie : idée abstraite représentée par un
personnage (ô toi
la Douleur, épargne-moi !)
2. L’allitération : Répétition de consonnes pour un effet
d’harmonie (Pour
qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes) et L’assonance : répétition d’un même son vocalique(=
avec voyelle) (Je fais souvent ce rêve étrange
et pénétrant) Attention à l’effet
désastreux d’une allitération ou d’une assonance non désirée…
3. L’anacoluthe : rupture de construction dans une
phrase (rentré
chez lui, sa femme était malade)
4. L’antiphrase : pour dire le contraire, par ironie (Quelle bonne cuisinière = sous
entendu : Beurk !)
5. Le
chiasme :
construction inversée de 2 groupes de mots dont la composition est identique (un roi chantait en bas , en haut
mourait un dieu) (La nuit morne tombait sur la morne étendue (V.HUGO).
6. L’euphémisme : forme adoucie pour exprimer une idée
brutale (il
nous a quittés = il est mort)
7. L’hyperbole : exagération volontaire (mourir de rire)
et la litote : contraire de l’hyperbole = atténuation
avec souvent, un sens négatif (ce
n’est pas mal = c’est bien).
8. Le
paronomase :
jeu de mots se ressemblant phonétiquement (qui vole un œuf vole un bœuf)
9. La
périphrase : Plusieurs
mots mis pour un seul :
(le roi des animaux = le lion)
10. Le
pléonasme :
utilisation de mots qui ne font que répéter inutilement l’idée exprimée (sortir de hors) Attention à ce type d’erreur impardonnable.
11. L’oxymoron
(ou oxymore): Alliance de deux mots en apparence contradictoires (un silence éloquent)
12. Le
zeugma :
rapprochement dans la même phrase d’un élément concret et d’un élément
abstrait (Je joue de malchance et de la mandoline)
D’autres figures
de style existent : l’ellipse, la disjonction, la diérèse et la synérèse,
la syllepse, l’anaphore, le catachrèse etc. Il conviendra, au lycée,
de ne pas les oublier.
discours
et RECIT |
1-Généralités
La langue française, possède de nombreux moyens pour
« bien dire » les choses, selon que l’on écoute, raconte, rapporte,
interroge etc. Tous ces procédés, ces systèmes d’expression font partie de
l’énonciation.
2- Remarques
Au
lycée, l’étude approfondie des énoncés permet de mieux comprendre le texte ou
les désirs de l’auteur (si l’auteur dit « je », est-ce le héros de
son roman.. ou lui-même ? Si l’auteur dit « il », est ce lui..
ou son héros ?). Pour simplifier, il faut bien reconnaître à quel type
d’énoncé on a à faire.
3-Approfondissements
Avant
tout, savoir que la communication orale et écrite repose sur un schéma
précis :
Celui
qui parle (ou écrit)(1) utilise un « moyen » précis
(2) pour dire quelque chose à quelqu’un(3). Ceci, dit simplement se traduit
par :
1
= émetteur ou destinateur |
2 = référent + message +code +
canal |
3=
récepteur ou destinataire |
Celui
qui parle ou écrit |
Référent
= ce dont on parle. Message
= ce que l’on dit . Code
= langue utilisée. Canal
= moyen utilisé(voix, courrier, satellite etc). |
Celui
qui écoute ou qui lit |
A-
Le DISCOURS
1-L‘énoncé
historique
Celui
qui écrit (ou parle)ne fait que raconter les événements :le 8 Mai 1945, après une longue et cruelle période de
misère, l ‘Armistice fut signée. Les deux parties en présence…Notez la présence de la 3ème personne et
l’emploi fréquent du PS , PC et PQP.
2-Le
discours direct :
Celui
qui écrit (ou parle) raconte directement en s’impliquant dans le récit : Lorsque le 8 Mai 1945, l ‘Armistice fut signée, je me
trouvai alors avec mes compagnons. Je leur dis : « ... Notez la présence de la 1ère personne
(voir 2ème), DU PRESENT, FUTUR, PC,PQP (pas le PS) ;
on trouvera également des « « << >> : -
3-Le
discours indirect :
Celui
qui écrit (ou parle) rapporte les paroles (ou les écrits) d’un autre voir
fiche A pour les transformations du
style direct / indirect
4-Le
discours indirect libre:
Mélange
de direct et indirect. Repérable à
l’absence de subordination. Il évite la rupture dans le récit
Ce
n’était pas une existence. Resterait-il longtemps ici encore, à se morfondre.
Il était trop vieux cependant pour…
B-
Le RECIT
Contrairement
au discours, le récit ne fait intervenir ni l’émetteur ni le récepteur. Celui
qui écrit (ou parle) : le narrateur, ne fait que raconter les événements
sans intervenir :
Un beau matin, il se réveilla
métamorphosé en cafard……Notez la
présence de repères de temps, de lieu de la 3ème personne et
l’emploi essentiellement du passé simple et des autres temps du passé
(imparfait, PQP, Passé antérieur).
Tout se passe comme si
personne ne racontait ; comme si les événements se racontaient
d’eux-mêmes.
Le
mélange du récit et du discours est possible ; il faut dans ce cas, bien
respecter les temps des verbes et les marques spécifiques (indicateurs de
temps, lieu, personnes..).
- Le DISCOURS est un dialogue, un
commentaire, une explication, une argumentation. L’émetteur (celui qui parle ou
écrit) est présent et tente de convaincre ou d’influencer.
- Le RECIT est une histoire
(d’événements réels ou imaginaires) dans laquelle l’auteur n’intervient pas
directement ; il n’y a aucune communication entre émetteur et récepteur.
Les faits sont racontés et c’est tout.
Le
lexique moderne de la grammaire et du langage |
1-Généralités
Au cours de ces dernières années, l’étude de la langue a
beaucoup évolué.
Voici les termes a connaître absolument
2-Lexique des termes à apprendre
pour réussir au brevet (et au lycée…) (* =
poésie) fiche
A – actant affixe
allitération* antonyme assonance*
C- champ lexical cliché
connecteur D- déictique destinataire dialogue didascalie diérèse*
diphtongue* discours E-
Ellipse* enjambement* énonciation expansion du nom F- Figures de style G- Genre H-
Homonyme hyperbole I- Injonction implicite L- Langage langue M- le merveilleux message métaphore
métonymie N- narrateur et narration néologisme
niveau de langue O-
objectivité P- parallélisme paroles rapportées paronyme phonème* point de vue polysémie
progression thématique propos R- radical récepteur récit registre de
langue rejet* rhétorique S- Scène
(d’un récit) sens analogique sens figuré sens propre situation d’énonciation
sommaire structure narrative style T- thème thèse tonalité traits lexicaux type de phrase V- visée. ETC.
3-Définition succincte par ordre
alphabétique :
actant : héros d’un récit, souvent d’un conte(avec adjuvant = celui qui l ‘aide ; opposant = son « ennemi ») affixe : préfixe ou suffixe d’un mot allitération : répétition de consonnes antonyme : le contraire assonance répétition de voyelles ou de sons diphtongue champ lexical : tous les mots dans un texte en rapport avec un « mot-clé » cliché : expression banale connue de tous connecteur : (logique ou chronologique) appelé aussi « mot de liaison » (puis, alors ; donc etc..) déictique : mot qui ne se comprend qu’avec le « contexte » (il, hier) destinataire : celui à qui on envoie un « message » (écrit ou oral) dialogue : discours à deux didascalie : indications scéniques dans une pièce de théâtre diérèse en poésie, coupure d’une syllabe ex : é/mo/ti/on = 4 syllabes.. par opposition à synérèse : é/mo/tion = 3 syllabes diphtongue deux son réunis en une seule syllabe (a+i = ai) discours pratique du langage avec 4 possibilités « interchangeables » : argumentation description, explication, narration ellipse : oubli volontaire de mots d’un texte ou d’événements historiques enjambement vers d’un poème se poursuivant à la ligne énonciation : situation d’énonciation = qui dit quoi, quand, à genre qui, pourquoi ? (penser aux 5 W en anglais) expansion du nom : ce qui précise le nom (adjectif épithète, CDN sub relative) figures de style : la rhétorique genre « catégorie » de l’écrit : roman, théâtre, poésie, fabliau lyrique, autobiographie etc.. homonyme : même prononciation (taire / terre = homoPHONES le couvent et ils couvent = homoGRAPHES) hyperbole exagération (= figure de style) injonction : diverses manière d’ordonner : silence, se taire, taisez-vous, chut ! ) implicite(≠ explicite) : qui n’est pas écrit mais semble évident. Langage : signes autre que la langue (informatique, codes et phonèmes etc.) langue ex : le français, l’anglais le merveilleux mélange de surnaturel dans le naturel message fondement de toute communication (émetteur, message+code+canal, récepteur) métaphore : évoquer une chose en parlant d’une autre (les blancs moutons du ciel = nuages = « aucun rapport ») métonymie désigner une chose par une autre (une fine lame = escrimeur) = « ayant un rapport », mais aussi désigner une partie pour un tout = nommée aussi synecdoque: dormir sous un toit narrateur qui raconte, à l’écrit ou l’oral => Présent dans le texte = narrateur interne ; absent du texte = narrateur externe narration : récit ou « forme narrative de discours » = écrit ou oral néologisme : mot nouveau niveau de langue familier courant soutenu objectivité (≠ subjectivité) ne fait pas intervenir la vision personnelle de celui qui écrit parallélisme syntaxe semblable pour deux ou plusieurs paragraphes (articles de lois, recette de cuisine etc.. mettre 2 litres de … prendre ….) paroles rapportées style direct, indirect paronyme 2 mots différents qui se ressemblent consommer / consumer cerf / serf phonème son d’une langue (ille, ng) point de vue manière de voir les choses (voir discours) polysémie :plusieurs sens d’un mot (bouton) progression thématique (voir thème et propos) = progression à thème 1- CONSTANT 2-LINEAIRE 3-à THÈME ÉCLATÉ propos information nouvelle dans un texte ( ≠ thème) radical racine d’un mot récepteur (voir message) récit texte produit ou « histoire » registre de langue domaine d’un mot = sportif militaire, scientifique, poétique etc. rejet vers d’un poème se terminant au vers suivant (voir enjambement) rhétorique art de bien s’exprimer à l’aide de tournures ou de procédés précis. scène d’un récit passages précis et détaillés d’un récit sens analogique définit un mot par rapport à sa ressemblance avec un autre : phoque = ELEPHANT de mer sens figuré mot employé pour frapper l’esprit (= métaphore ou métonymie) sens propre mot employé pour son vrai sens, « sans image » exemples : blessé dans mon honneur = sens figuré / blessé par une balle = sens propre) situation d’énonciation voir énonciation ; indices de temps, de lieu, narrateur interne, externe, ponctuation, message adressé par quel émetteur, pour quel récepteur etc.) sommaire dans récit = passage qui résume (≠ scène) structure narrative : 5 étapes dans le récit 1- situation initiale 2-élément déclencheur ou perturbateur 3-action 4- résolution 5- situation finale style a- façon de s’exprimer à l’écrit ou l’oral b- style direct / indirect thème (voir propos) ce dont on parle… dans la progression à THEME ECLATE, le thème global est repris par des thèmes secondaires. thèse opinion que l’on défend. Dans un devoir, 2 parties égales = thème révélée ≠ réfutée tonalité nuance dans un registre. Exemple : un poème (genre) peut être tragique (registre) et à la fois nostalgique, mélancolique = tonalité. Traits lexicaux animé ≠ non animé / concret ≠ abstrait comptable ≠ « massif » types de phrases : 4 = a- déclarative (affirmative ou négative) b- impérative c- interrogative d- exclamative. Mélangée parfois. Visée Effet que le discours cherche à faire sur le lecteur (apitoyer, apeurer, révolter etc.)
Le
métalangage |
1-Généralités
Le
métalangage est un mot savant pour désigner les catégories grammaticales.
2- Remarques
Il
existe 9 catégories. D’un coté les VARIABLES* (article, adjectif qualificatif,
nom commun verbe, pronom) De l’autre, INVARIABLES* : les préposition,
adverbe, conjonction de coordination et subordination + les onomatopées.
Nota *. : Attention aux exceptions.
3-Approfondissements
Voici,
par catégorie les principaux mots INVARIABLES
préposition |
adverbe |
Conjonction
de coordination |
Conjonction
de subordination |
à
avec au milieu de (et tous les groupes de mots terminés par de)
chez contre dans de depuis par parmi pour quant à (et tous les groupes de mots
terminés par à)
sans sous sur vers contre sur, |
|
Mais
ou et donc or ni car et tous les mots employés dans la phrase pouvant être
remplacés par et
puis |
|