Le Samedi 16 novembre 2017 à 16 heuresAccueilPhilippe MAZAUD a proposé une conférence sur le thème :"Les cathédrales au moyen-âge"au
Musée LABENCHE Merci à madame AUGAUDY (et à son personnel) de nous avoir ouvert les portes du Musée !Photos et compte-renduPar DIDIER
Philippe
MAZAUD, que tout le monde connaît à Brive ; d'abord parce qu'il est de
Brive, et ensuite parce qu'il est devenu "monsieur médiéval" ces
derniers temps, à force d'études, de recherches, de passion... et de
conférences, a - une fois encore, présenté à un auditoire attentif,
l'évolution et les caractéristiques des cathédrales.
A l'aide d'un
diaporama explicite et illustré, il a entamé un voyage instructif dans
le passé (à tel point que l'assemblée se demandait s'il n'avait pas 800
ans. mais oui, mesdames et messieurs, la Corrèze compte parmi ses âmes
une Joséphine Ange gardien au masculin !)
D'abord une question : que signifie le mot "cathédrale" ?
En fait, étymologiquement, ce n'est pas l'édifice en lui-même, mais le siège sur lequel trône l'évêque (la cathèdre). Donc pas de cathédrale sans évêque.
Ensuite,
Philippe nous apprend qu'avant les édifices gothiques, existaient au
même endroit, des cathédrales romanes, beaucoup plus sombres et
basses (ceci en raison des contraintes architecturales. Impossible
selon les critères de l'art roman, de bâtir avec de larges ouvertures).
Le
moyen-âge, tout pétri de foi, de croyances en Dieu, mais aussi de
grandeur et rivalités, trouva dès lors dans la construction de
cathédrales gothiques magistrales, un bon principe d'élévation.
Certes
ces constructions massives, hautes et finement décorées coûtaient cher,
mais la population, illettrée et fervente, cautionnait fidèlement ces
projets architecturaux majeurs.
Philippe nous apprend que la cathédrale de Chartres, aurait - reporté en euros actuels -, coûté au bas-mot 7 milliards...
Bien
sûr les dons, taxes, troncs, ventes de reliques et autres quêtes en
tous genres ne suffisaient pas à régler ces sommes phénoménales, d'où
la durée souvent séculaire des travaux. Travaux titanesques menés par
des architectes, nommés à cette époque "maîtres- bâtisseurs", fort
riches et respectés. Constructions accomplies par des ouvriers bien
rémunérés et souvent réunis en confréries et corporations puissantes et spécifiques
(tout le monde connaît les francs-maçons par exemple ou les maîtres-verriers).
Rendez-vous
compte : en 2 siècles de construction, on a déplacé en France
plus de blocs de pierres que les égyptiens en 30 siècles pour ériger
leurs pyramides, et certains vitraux ... dépassent la taille d'un terrain de football !
Je pourrais ici résumer avec détails les propos de
Philippe... Je préfère vous inciter à venir l'écouter lors d'une
prochaine conférence
(les samedis 3 février ou 7 avril 2018 en ce qui concerne Arts et liens par
exemple).
Merci Philippe de nous avoir fait voyager dans le temps (à l'époque de ta jeunesse !)
En ces périodes de fêtes, je vous souhaite un :

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